Silence … je tourne !

En rond, sur moi-même, comme une ritournelle.
En spiral, du plus petit vers le plus grand, et inversement, connexion Amour Universel.

En Derviche, danse transcendante, envie de dénuement méditante. Connexion au réel.

Comme au cinéma, avec l’impression de changer de rôles selon les dimensions.
Je teste les parts de mon Être vers l’Unicité.

Au vinaigre, ivresse du coeur en désillusion. Je décante de mes pérégrinations. Se délester de ses oripeaux égotiques blessés. Embrasser sa divinité.

La page, poursuivre la saisonnalité de la Vie et de la Mort. Deuil pour goûter la vitalité.

Comme le moulin à prière pour expérimenter ce qui est et dissoudre le non-essentiel.

Au grè du vent, et si j’acceptais de laisser aller ?
Au grè des vagues, et si je choisissais le prochain cap ?
Au grè du temps, laisser la graine pousser à son propre rythme ?
Au grè du ciel, se laisser charger du soleil, de la lune, des nuages, des étoiles, des éclaircis comme des éclairs.
En profondeur, rencontrer et saluer ses ombres depuis le gouffre ancestrale et composter pour trouver la légèreté et la puissance de la Lumière.

En suivant les reliefs du Monde, je fais un pas puis l’autre. Je m’arrête. J’observe. Puis…

Silence… je tourne !