Romantisme en voix d’extinction
S’aimer au-delà des organes,
Au dedans de son âme,
Vibrer depuis le gong de son coeur.
S’étreindre sans éteindre, ni s’imposer, au contraire embrasser les Ombres pour que chacun.e puisse muer vers la Lumière, du Silence vers sa musicalité.
Réciprocité et connexion mutuelle.
Sans clic, claquer la bise, briser la glace.
Se trouver sur la même partition.
Pianoter les mots, les apprécier crescendo, les faire vibrer dans chaque tempo de l’éternité, créer des ponts.
Lire entre les notes, effleurer les senteurs, humer les saveurs.
Écouter le cœur. Pulser l’élan de Vie.
Rire, rire à en jouir, jouir à en rire.
Pleurer de bonheur.
Crier de Joie. Soupirer dans le désir.
Se refléter et guérir soi.
Transmuter la souffrance, se délivrer de l’attente et du don extérieur.
Alchimiser ses blessures.
Oser s’aimer. S’autoriser à aimer sans latence dans le respect et en puisant dans la légèreté du grand plongeon des sentiments.
Accueillir en son temple les divinités sacrées.
Partager le ciel étoilée tout enracinement avéré.
Mariage céleste de Soi avec Soi-m’aime.
Saisir l’invisible, les mouvements du Subtil.
Chérir le corps physique.
Fusionner le corps étherique.
Intégrer le corps chamanique.
Haute couture de la résonance, dentelle délicate des vibrations, soie douce de patchwork des parts de soi.
Les bêtes de Baudelaire ont mangé mon coeur.
Il renaît en nouvelle gemme.
Énergie d’Amour envoyée de moi à émoi.
Éclair de sagesse, réflexion universelle, incipit d’un nouveau soi ?
Le romantisme est mort ? Vive l’involution !
Protagoniste de mon propre roman couleur améthyste,
Je m’offre la poésie, des vers à Soi.