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10h - 18h

Je découvre à la lecture de ce livre, une des raisons de pourquoi je masse : faire preuve de douceur dans le toucher permet de contacter le sensible, de connecter l’âme à cet instant oublié de volupté, remettre du sens, des sensations, de l’unité dans ce corps entier et ses membres, parfois douloureux, sinon morcellés.

« Bouleversante, pacificatrice, dangereuse, (la douceur) apparaît au bord. (…)

Elle est frontalière puisqu’elle offre elle-même un passage. Diffusant, elle altère. Se prodiguant, elle métamorphose. Elle ouvre dans le temps une qualité de présence au monde sensible. »

Page 21, chapitre Origines

La douceur est ce qui retourne l’effraction traumatique en création. Ce qui sur la nuit hantée pose de la lumière, sur le deuil un visage aimé, sur l’effrondement de l’exil une promesse de rive où se tenir.

(…)

Pour approcher, voire guérir d’un trauma, il faut pouvoir aller jusque-là où le corps a été atteint.

(…)

La douceur est l’une des conditions de cette reconstruction.

Page 119, chapitre Trauma et création